Compléments alimentaires : Inflammation chronique

L’inflammation chronique de bas grade favorise le développement de pathologies métaboliques, cardiovasculaires et neurodégénératives. Les anti-inflammatoires naturels modulent les voies inflammatoires sans les effets secondaires des médicaments conventionnels, restaurant l’équilibre immunitaire.

Boswellia : Inhibition des Leucotriènes

Le boswellia serrata inhibe spécifiquement la 5-lipoxygénase, enzyme clé de la synthèse des leucotriènes pro-inflammatoires. Cette action ciblée interrompt la cascade inflammatoire sans affecter les prostaglandines protectrices. Les acides boswelliques pénètrent facilement dans les articulations et tissus inflammés.

L’extrait standardisé à 65% d’acides boswelliques démontre une efficacité supérieure aux formes non concentrées. Cette résine d’arbre indien réduit l’inflammation articulaire, améliore la mobilité et diminue la douleur. 300 à 500mg trois fois par jour procurent un soulagement durable.

Le boswellia module également l’activité des cytokines inflammatoires comme l’IL-1β et le TNF-α. Cette régulation immunitaire s’avère particulièrement bénéfique dans les pathologies auto-immunes où l’inflammation devient auto-entretenue. L’effet anti-inflammatoire apparaît progressivement sur 4 à 8 semaines.

Astaxanthine : Antioxydant et Anti-inflammatoire

L’astaxanthine surpasse tous les autres caroténoïdes par son pouvoir antioxydant. Ce pigment rouge traverse la barrière hémato-encéphalique et la barrière hémato-rétinienne, protégeant le cerveau et les yeux du stress oxydatif. Sa structure unique lui permet de neutraliser plusieurs radicaux libres simultanément.

Cette molécule inhibe la production de médiateurs inflammatoires comme la COX-2 et les interleukines pro-inflammatoires. L’astaxanthine module l’activation du facteur NF-κB, régulateur central de l’inflammation. 8 à 12mg quotidiens réduisent significativement les marqueurs inflammatoires circulants.

L’astaxanthine protège particulièrement la peau du photo-vieillissement et l’œil de la dégénérescence maculaire. Sa capacité à s’accumuler dans les tissus exposés au stress oxydatif en fait un protecteur cellulaire de première ligne. Les effets se manifestent après 4 semaines de supplémentation régulière.